Les Prétendants à l'Atlantique
October-December 2020: a 5 person crew and I are casting off to cross the Atlantic Ocean.
Sailing on a dream, suspended, floating on a watery abyss, sleeping under stars hitherto unknown to us...
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10 episodes on the adventure are being aired from December the 19th onwards on the Youtube channel of the RTS broadcast "Passe-Moi les Jumelles".
Here is the teaser :
Six jeunes gens plus ou moins aguerris exécutent l’un des plus vieux rêves de l’humanité : traverser l’océan ! Depuis La Rochelle en France jusqu’aux Caraïbes, les aléas météorologiques, le mal de mer, les incidents et possibles discordes de ce parfait huis clos ne peuvent mettre à mal le moral de cet équipage. Cette épopée fait découvrir aux uns les joies et peines de la navigation, et conforte les autres dans leur rôle de responsables de l’embarquée. Le tout dans un esprit déluré composé d’improvisations, de farces loufoques et de musique. La série documentaire se divise en deux saisons de cinq épisodes chacune. L’ « Introduction à la mer » se focalise sur le premier tiers mouvementé de France aux îles Canaries, tandis que « La grande traversée » relate le grand saut dans l’inconnu à travers l’Atlantique Nord jusqu’en Martinique.
Et voici les épisodes au fur et à mesure de leur publication !
Episode 1 : Que diable allaient-ils faire dans cette galère ?
Au cœur de l’automne, Charly, Christopher, David, Fabienne, Mathieu et Quentin quittent le cocon genevois pour se retrouver à La Rochelle et exécuter un rêve partiellement médité, partiellement improvisé : traverser l’Atlantique ! Dans l’excitation des grands départs, l’équipage qui vient à peine de faire connaissance s’embarque pour le Golfe de Gascogne, sa réputation, ses imprévus…
Episode 2 : Tempête aux chevilles
Ces premiers jours passés au près dans des vagues qui tabassent mettent l’équipage rudement à l’épreuve alors qu’il vient à peine de partir. La tempête, la fatigue qui mène à des erreurs de navigation et la chute de Fabienne obligent le navire à se réfugier en Galice. L’incertitude n’entrave toutefois pas la motivation de l’embarquée qui, dans un dernier sursaut, fend les remous d’une houle violente pour se sortir des turbulences…
Episode 3 : Quarts et casses
Les épreuves de la navigation ont beaucoup sollicité le navire et l’équipage. Alors que ce dernier se relaie dans des quarts mouvementés, d’aucuns doutent et se mettent à rêver d’ailleurs, d’autres prennent en main les rênes du navire. Mais c’est sans compter les premiers dégâts subis par les voiles et cordages qui nécessitent d’effectuer des réparations acrobatiques. Malgré ces revers, la mer finit par révéler sa poésie fascinante…
Episode 4 : Bricole en stock
Une houle immense et régulière a fini par prendre le relais des vagues frappant l’étrave. L’équipage peut à nouveau hisser son joli spi rouge et s’adonner à la pêche, à la sieste, au surf des vagues et à la contemplation des éléments. Mais la navigation n’est jamais de tout repos et nécessite d’improviser des réparations parfois périlleuses. La rupture de l’un des éléments cruciaux pour la grande traversée jusqu’aux Caraïbes risque de compromettre la poursuite du grand rêve. Alors qu’il parvient enfin aux îles Canaries, le groupe s’interroge…
Episode 5 : L'île enchantée
Les difficultés de la mer semblent bien loin pour l’équipage qui a jeté l’ancre aux Canaries. Le groupe s’adonne aux plaisirs qu’on imagine sur ces îles édéniques. Marion rejoint le groupe pour remplacer Mathieu et s’occuper de la cheville de Fabienne. L’équipée s’engourdit alors dans la douceur, la langueur et la torpeur d’un été retrouvé. Mais le réel finit par rattraper nos boucaniers qui doivent préparer le navire, mener à bien quelques réparations essentielles et stocker des vivres pour la grande aventure. Dans une fébrilité retrouvée, le groupe bien reposé fait face à la grande inconnue, l’horizon s’assombrissant dès le premier soir…
Episode 6 : On ne badine pas avec la mer
Le grand départ des Canaries a des allures de fête. Dans l’emballement d’une valse mexicaine, les voiles vacillent à peine et l’équipage paraît s’embarquer dans un périple au long fleuve tranquille. Mais les caprices de l’alizé et les vagues scélérates éprouvent rapidement l’embarcation. Les quarts de nuit reprennent, les visages s’assombrissent et les traits se creusent devant le mal de mer. L’on crie des ordres et une certaine rigueur s’impose au groupe qui doit renoncer à sa légèreté. Ces tribulations soudaines vont-elles abréger la cohésion camarade qui semblait s’être installée ?
Episode 7 : Le déluge
Le mystère immense de l’océan s’ouvre désormais à l’équipage qui se retrouve livré à lui-même (ainsi qu’au tempérament de son capitaine). La météo se fait plus clémente et les organismes commencent à récupérer doucement. Une ambiance un peu plus légère parvient même à s’installer, dans une solidarité mélodieuse. Quelques petites frictions rappellent toutefois son implacable humanité à cet huis clos à la dérive. Et l’horizon se charge plusieurs fois de noirs cumulonimbus, roulement de tonnerre en toile de fond. Confrontée à sa propre promiscuité et à la colère du ciel, notre troupe n’en finit pas d’en apprendre un peu plus sur elle-même…
Episode 8 : Dans le piège des sirènes
L’équipage passe une longue nuit à la merci des éclairs, dans un retentissant triangle des Bermudes qui déboussole les appareils électroniques du navire. Mais alors qu’elle hisse à nouveau le spi pour profiter de l’alizé, la troupe se confronte à la pétole de l’anticyclone. Le rythme du bateau ralentit dans un océan désormais quasiment plat. On s’exécute au grand nettoyage sur le pont ensoleillé, on se baigne dans des eaux d’un bleu cobalt. La tension se relâche, les corps se dorent au feu marin et les grains sont désormais l’occasion de noces endiablées. La pétole qui apporte l’accalmie finit toutefois par laisser le navire toutes voiles pendantes, et l’étreinte des sirènes achève de se faire sentir sur l’embarcation. Les uns commencent à halluciner, les autres à méditer devant le tableau pontifiant des éléments. Dans l’extase de ce nirvana, l’équipage sombrera-t-il dans son ravissement devant l’océan ?
Episode 9 : Pirates en goguette
La méditation sur la lenteur et l’ennui se prolonge sous un firmament prodigieux. Mais les voiles se mettent à palpiter à nouveau et le navire reprend sa folle cavalcade. A l’horizon pointe une autre voile, la première depuis le départ des Canaries. Le capitaine décide alors de lancer l’assaut et mène une course effrénée aux allures d’abordage. On s’accoste, on trinque et l’on échange sur les différentes techniques de pêche. Deux mondes se confrontent –l’un latin et l’autre anglophone– mais deux mondes se retrouvent dans l’empire des marins errants. Après avoir pris congé de l’autre navire, la troupe parvient à pêcher autre chose que des filets abandonnés et les signes avant-coureurs de la terre ferme, objets à la dérive et faune curieuse, annoncent enfin les îles. Mais bien qu’il ait renoué avec l’humanité de manière inopinée et bien qu’il rêve à la vie paradisiaque des Caraïbes tant désirées, l’équipage se surprend à éprouver de la nostalgie…
Episode 10 : Terre en vue !
L’équipage a beau s’adonner aux dernières manœuvres avant les Antilles avec légèreté, l’océan continue d’imposer son lot d’imprévisible. Les sargasses, algues à la dérive, entravent la course du navire. Les sautes de vent et coups de lof menacent l’intégrité du spi qui avait déjà été malmené avant les Canaries. Mais à l’aube du dernier jour en mer, la troupe est partagée entre l’impatience de toucher terre et l’évocation nostalgique des bons moments. Après plus de 4000 milles nautiques, l’émotion se fait sentir à bord et chacun, à sa manière, profite au mieux des derniers instants qu’il lui reste sur le Luna Rosa. L’on finit par s’éprendre du frémissement des voiles, du gémissement des cordages et autres sons du bateau. L’attente se fait longue. On a beau scruter l’horizon, les îles censées être proches ne se dévoilent toujours pas. Jusqu’à ce que, « Terre en vue ! », l’effervescence s’empare de nos marins comblés…
"What a week we just had!
As soon as we left Spain, the wind and the waves went into a rage. Day and night, the ship’s tilt and swings drove us crazy, our minds and bodies compensating every single of them and our stomaches ending being torn with cramps. We would finish our 6h switches drenched by a rain.
One night though, the mood of the sea began to be more gentle. The swell still lifted us 10m up but within that slow tempo that is typical of the ocean. Wide valleys and plateaus surrounded us, making sure the horizon would never flatten.
The sun appeared, dolphins giggling besides us.
And now the land, at last. Promises of sweetness and stability, although a heavy program awaits us: three halyards broke and the spinnaker just blew up one morning - we’ll need to replace many of the ropes, maybe find another sail and examine the boat carefully, before casting off the lines again to cross the major piece, the gigantic Northern Atlantic Ocean..."
Christopher Shand, the media man.
We will soon leave the Canary islands. Here is some drone footage towards the second leg of our adventure!